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JESUS A GUERI LE LEPREUX : IL PEUT FAIRE DE MEME POUR NOUS

  • PAROISSE DE MARTIGUES
JESUS A GUERI LE LEPREUX : IL PEUT FAIRE DE MEME POUR NOUS

Homélie de ce dimanche :

Fais tout pour la gloire de Dieu !

Dans ses voeux aux membres de la Curie, le Pape François a relevé 15 maladies spirituelles. Ce n'était pas une accusation qu’ils auraient toutes ces maladies, mais leur dire : faites attention à ne pas attraper cette maladie.

 

J’en ai retenu 7, qui nous concernent tous. Je vous invite au fur et à mesure où je vais les dire à vous interroger. Où est-ce que j’en suis ?

 

1. La maladie de celui qui ne se croit pas malade, qui n’a pas besoin de s’ajuster, de se convertir, bref, de changer…

 

2. le « marthalisme » (qui vient de Marthe) ou l’activité excessive. Elle concerne ceux qui se noient dans le travail et négligent inévitablement « la meilleure part » : s’asseoir aux pieds de Jésus (cf. Lc 10, 38-42).

 

3. La maladie de l’oubli spirituel : j’oublie mon « l'histoire du salut », mon histoire personnelle avec le Seigneur, du « premier amour » (Ap). Ce sont « ceux qui sont totalement dépendants de leur présent, de leurs passions, caprices et manies ; chez ceux qui construisent autour d'eux des murs et des habitudes et deviennent de plus en plus esclaves des idoles qu'ils ont sculptées de leurs propres mains ».

 

4. La maladie de la rumeur, de la médisance, et du commérage. « C’est une maladie grave, qui commence simplement, peut-être seulement pour faire un brin de causette, et qui s’empare de la personne. Celle-ci se met alors à « semer de la zizanie » (comme Satan) ».

 

5. La maladie de l’indifférence envers les autres. Elle survient quand chacun ne pense qu’à soi, quand on perd la sincérité et la chaleur des relations humaines.

 

6. La maladie qui consiste à accumuler. Ce sont les personnes qui cherchent à combler un vide existentiel dans son cœur en accumulant les biens matériels, non pas par nécessité, mais seulement pour se sentir en sécurité.

 

7. La maladie des cercles fermés, quand l’appartenance à un petit groupe devient plus forte que celle au Corps du Christ et, dans certaines situations, au Christ lui-même. Cette maladie elle aussi commence toujours par de bonnes intentions (« c’est pour la cohésion du groupe »), mais au fil du temps, elle asservit ses membres. (On commence par faire une groupe de prière, et cela finit en réunion Tupperware.) 

 

Texte intégral du discours du Pape ci-dessous :

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