L'ACCUEIL DES MIGRANTS EN QUESTION
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L’association 'Welcome en France' est l’émanation du Service Jésuite des Réfugiés.
Cette association essaie de palier à la carence des hébergements de demandeurs d’asile en France et particulièrement dans notre région et de changer notre regard sur les réfugiés.
L’intérêt de 'Welcome en France' est que les accueillis et les accueillants sont accompagnés, dans le cadre d’un hébergement de courte durée sur la base d’un volontariat bénévole.
Michel CROC, délégué régional, viendra présenter l’association 'Welcome en France'
Mercredi 27 Septembre à 20h
Maison Saint François
Le site de 'Welcome' est très explicite sur l’esprit, les missions et les actions de l’association :
http://www.jrsfrance.org/presentation-jrs-france/
L'article de La Croix présente l'association :
" Welcome " : accueillir un réfugié chez soi
Le Service Jésuite des Réfugiés (JRS) propose à des familles d'accueillir un jeune réfugié chez elles Une expérience similaire, initiée par l'OSAR, a été lancée en Suisse Zoom sur ces in...
http://www.la-croix.com/Actualite/France/Welcome-accueillir-un-refugie-chez-soi-2015-06-20-1325990
Le pape préoccupé par « l’intolérance » contre les migrants
Dans un discours très fort, le pape a regretté vendredi de voir que les catholiques « ne sont pas exempts (de)réactions de défense et de rejet » face aux migrants.
Avec les directeurs nationaux de la pastorale des migrants du Conseil des conférences épiscopales d’Europe qu’il recevait vendredi au Vatican, le pape a réaffirmé la teneur de son message publié il y a un mois pour la Journée mondiale des migrants (La Croix du 22 août), défendant à la fois un large accueil et une intégration active des migrants. Mais il a eu aussi des mots très forts sur la situation du Vieux Continent.
Il a clairement fait part de sa « préoccupation face aux signes d’intolérance, de discrimination et de xénophobie que l’on rencontre dans différentes régions d’Europe », et il a relevé avec tristesse « que nos communautés catholiques d’Europe ne sont pas exemptes de ces réactions de défense et de rejet », « souvent motivés par la méfiance et la peur de l’autre, le différent, l’étranger ».
Le pape argentin n’a pas craint de mettre en cause un « soi-disant ”devoir moral” de conserver l’identité culturelle et religieuse d’origine », contradictoire pour lui avec le principe même du catholicisme qui « s’est diffusé sur tous les continents grâce à la “migration” de missionnaires qui étaient convaincus de l’universalité du message de salut de Jésus-Christ ».
À ses yeux, la « gêne face à l’arrivée massive de migrants et de réfugiés » s’explique, certes, en partie « par la crise économique qui a laissé des blessures profondes ». Elle est « aggravée » aussi par « une substantielle impréparation des sociétés d’accueil et des politiques nationales et communautaires souvent inadéquates ». François renvoie donc aussi les politiques à leur responsabilité. Mais il persiste à demander à l’Europe non pas d’invoquer une identité chrétienne, mais de vivre ses valeurs inspirées du christianisme.
Nicolas Senèze
25/09/2017
Dans un document publié par la conférence des évêques de France qui date de 2014 et qui s'intitule ""Notre Bien Commun" il y a un chapitre "J'étais un étranger.." dans lequel il y a cette citation
"Dans nos sociétés touchées par le phénomène global de la migration..il est en effet nécessaire de reconnaître la légitime pluralité des cultures présentes dans un pays, sauvegardant la protection de l'ordre dont dépendent la paix sociale et les liberté des citoyens. On doit exclure aussi bien les modèles fondés sur l'assimilation qui tendent à faire de celui qui est différent une copie de soi-même, que les modèles de marginalisation des immigrés comportant des attitudes qui peuvent aller jusqu'au choix de l'apartheid."
Message de Jean Paul II pour la journée du migrant et du réfugié , 2005
Avant cela en 1996 il disait "Le problème est de savoir comment associer à cette œuvre de solidarité les communautés chrétiennes souvent conditionnées par des préjugés et des attitudes xénophobes, l'Eglise ne doit pas manquer de faire entendre la voix de la fraternité, en l'accompagnant des gestes qui attestent du primat de la charité".
Georges Fournier