UNE FOI QUI REND LIBRE !
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À 22 ans, Morgan rencontre Jésus, s’ensuit alors une profonde expérience de fraternité, de témoignage et d’espérance.
Une oreille attentive, de belles amitiés, retrouver un camarade de collège oublié, expérimenter la fraternité, prendre conscience de l’appartenance à une même Eglise… Morgan, 25 ans, décrit ainsi la JOC, Jeunesse Ouvrière Chrétienne, une association nationale constituée de jeunes de milieux populaires. Il existe ce lien si particulier entre la foi et le milieu ouvrier. « Jésus aussi était charpentier et travaillait de ses mains » souligne-t-il avant de poursuivre : « j’ai poussé les portes de la JOC, il y trois ans, sur les conseils d’un prêtre, il y a une belle mission d’évangélisation dans les milieux populaires ». Les jeunes de la JOC se réunissent régulièrement, évoquent sous le prisme de la foi les difficultés du quotidien et partent à la rencontre des voisins dans les quartiers. Ils sont aussi un pont avec les élus locaux car ils font remonter problèmes et questionnements.
« Faire connaître la JOC c’est donner une autre image que celle d’une jeunesse fainéante ou délinquante », explique Morgan.
Son engagement est vif et sa rencontre avec Jésus récente. Baptisé à 5 mois plus par tradition que par adhésion, il découvre la foi à 22 ans de façon inattendue. Alors qu’il regarde un reportage sur la prétendue fin du monde incas du 22 décembre 2012, il se met à douter sur le sens de la vie et la mort. Un sentiment étrange le taraude, comme un besoin urgent d’ouvrir la Bible.
En mars 2013, il assiste à la messe de Port de Bouc. « Je n’ai pas trop compris la liturgie mais je me suis senti bien avec les gens et j’appréciais les chants. Je me suis confié au prêtre qui a toujours pris le temps de répondre à mes questions. J’ai ensuite fait ma première communion, ma confirmation et j’ai ressenti beaucoup de joie. Je me sentais libéré comme si c’était ce que j’avais toujours cherché ».
Puis vient un voyage marquant en Terre Sainte en juillet 2015. « En tant que chrétien, c’est un privilège de se rendre là où tout s’est passé, comme si on se rapprochait de Dieu. Nous avons rencontré des familles chrétiennes arabophones dans une ville de Galilée. Nous avons partagé un repas et fait des activités ensemble. Ce fut formidable de côtoyer ces gens qui, malgré leur vie modeste, nous ont reçus comme des rois ! »
Morgan parle aussi de ses proches qui, au début, croyaient « à une blague » mais ont fini par accepter que la Foi faisait partie de son équilibre. Morgan aborde les choses avec maturité : « face aux incompréhensions, je me dis que les actes auront d’avantage d’impact que les mots. La Foi est une aide précieuse, elle donne sens aux épreuves et l’espérance pour les affronter. Elle est comme un bouclier face aux angoisses de la mort et rend libre ! »