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DIMANCHE 23 OCTOBRE : MESSES À MARTIGUES ET PORT DE BOUC

« Le pharisien et le publicain au Temple » Gustave Doré (1832-1883).

« Le pharisien et le publicain au Temple » Gustave Doré (1832-1883).

 

                TRENTIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE  

 

 

   
"Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé."
 
(Lc 18, 14)   

  

 
     Samedi 22 Octobre : Saint Genest : Messe à 18h30
                                              
 Dimanche 23 Octobre :  La Madeleine : Messe à 10h
                                          Notre Dame de Bon voyage : Messe à 10h30
                                     Notre Dame de Miséricorde : Messe à 19h

  


 

1ère lecture : « La prière du pauvre traverse les nuées » (Si 35, 15b-17.20-22a)

 

Lecture du livre de Ben Sira le Sage

 

Le Seigneur est un juge
qui se montre impartial envers les personnes.
    Il ne défavorise pas le pauvre,
il écoute la prière de l’opprimé.
    Il ne méprise pas la supplication de l’orphelin,
ni la plainte répétée de la veuve.
    Celui dont le service est agréable à Dieu sera bien accueilli,
sa supplication parviendra jusqu’au ciel.
    La prière du pauvre traverse les nuées ;
tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable.
Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui,
    ni prononcé la sentence en faveur des justes et rendu justice.


    – Parole du Seigneur.

 

Psaume : Ps 33 (34), 2-3, 16.18, 19.23

 

R/

Un pauvre crie ;
le Seigneur entend.

(Ps 33, 7a)

 

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !

 

Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur entend ceux qui l’appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

 

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l’esprit abattu.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

 

 

2ème lecture : « Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice » (2 Tm 4, 6-8.16-18)

 

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée

 

Bien-aimé,
    je suis déjà offert en sacrifice,
le moment de mon départ est venu.
    J’ai mené le bon combat,
j’ai achevé ma course,
j’ai gardé la foi.
    Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice :
le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là,
et non seulement à moi,
mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour
sa Manifestation glorieuse.
    La première fois que j’ai présenté ma défense,
personne ne m’a soutenu :
tous m’ont abandonné.
Que cela ne soit pas retenu contre eux.
    Le Seigneur, lui, m’a assisté.
Il m’a rempli de force
pour que, par moi,
la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout
et que toutes les nations l’entendent.
J’ai été arraché à la gueule du lion ;
    le Seigneur m’arrachera encore
à tout ce qu’on fait pour me nuire.
Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste.
À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.


    – Parole du Seigneur.

 

Evangile : « Le publicain redescendit dans sa maison ; c’est lui qui était devenu juste, plutôt que le pharisien » (Lc 18, 9-14)

 

Acclamation :

Alléluia. Alléluia.
Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui :
il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation.

Alléluia.

(cf. 2 Co 5, 19)

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
    « Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
    Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
‘Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
    Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
    Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
    Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.

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