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DEUX DOCUMENTAIRES A L'AFFICHE ET EN DEBAT

  • PAROISSE DE MARTIGUES
DEUX DOCUMENTAIRES A L'AFFICHE ET EN DEBAT

Le documentaire de cinéma est un genre en plein essor, quantitativement et qualitativement, éclairant notre temps à sa façon et désormais monté pour être diffusé dans les salles obscures tout autant qu’à la télévision. Que l’on pense à Merci patron ! ou à Demain

 

 

Le documentaire, c’est tout simple, filme des acteurs qui interprètent leur propre rôle dans les conditions du direct. Sa vérité supposée est traditionnellement opposée au mensonge de la fiction. Mais, comme œuvre d’art, il se doit de garder une place pour la subjectivité (qu’il partage avec la fiction) et une place pour la saisie du réel (qu’il partage avec le reportage).

 

 

L’Equipe de Chrétiens-cinéma vous propose de débattre de ces questions à partir de deux excellents documentaires, tous deux près de l’humain, qui passent en ce moment :

 

 

A voix haute, la force de la parole de Stéphane De Freitas, dans sa version pour le cinéma.

 

 

L’Opéra de Jean-Stéphane Bron

 

 

Mardi 9 mai à 20h30

Archevêché

salle chêne de Mambré

7 cours de la Trinité

AIX EN PROVENCE

 

 

Chaque année à l’Université de Saint-Denis se déroule le concours "Eloquentia", qui vise à élire « le meilleur orateur du 93 ». Des étudiants de cette université issus de tout cursus, décident d'y participer et s'y préparent grâce à des professionnels (avocats, slameurs, metteurs en scène...) qui leur enseignent le difficile exercice de la prise de parole en public. Au fil des semaines, ils vont apprendre les ressorts subtils de la rhétorique, et vont s’affirmer, se révéler aux autres, et surtout à eux-mêmes. Munis de ces armes, Leïla, Elhadj, Eddy et les autres, s’affrontent et tentent de remporter ce concours pour devenir « le meilleur orateur du 93 ».

 

Au cinéma Jean Renoir à Martigues :

DEUX DOCUMENTAIRES A L'AFFICHE ET EN DEBAT
La Croix du 23/4/17

La Croix du 23/4/17

DEUX DOCUMENTAIRES A L'AFFICHE ET EN DEBAT

Une saison dans les coulisses de L’Opéra de Paris. Passant de la danse à la musique, tour à tour ironique, léger et cruel, l’Opéra met en scène des passions humaines, et raconte des tranches de vie, au coeur d’une des plus prestigieuses institutions lyriques du monde.

 

Au cinéma Le Mazarin à Aix :

DEUX DOCUMENTAIRES A L'AFFICHE ET EN DEBAT

Cette immersion dans la prestigieuse institution française par l'auteur suisse de L'expérience Blocher (2014) et du Génie helvétique (2003) renvoie immanquablement à celle de l'Américain Frederick Wiseman (La Danse. Le ballet de l'Opéra de Paris, 2009). Mais la comparaison s'arrête là, en partie parce qu'il est autant question ici du palais Garnier – auquel Wiseman se limitait – que de l'opéra Bastille, auquel Bron accorde le plus d'importance.

 

Scénarisant le réel, il s'attache à quelques figures du lieu et aux coulisses de la création, avec un regard souvent amusé, parfois grinçant. Le soin accordé à la forme (le travail photographique et certaines séquences révélant des dispositifs de tournage sophistiqués) est une autre manière de faire « fictionner » l'institution. Son directeur, Stéphane Lissner, campe un beau personnage, assez insaisissable : un stratège à la manœuvre faisant face à la complexité de sa charge, mais aussi un être animé par un regard amoureux pour la scène et les artistes.

 

Ayant commencé ce film en ignorant tout des arts qui se produisent à Garnier et Bastille, Bron s'est trouvé au tournage dans une situation qui transparaît dans ses choix. Si le suivi d'un atelier où des collégiens reçoivent une éducation musicale se révèle trop édifiant (élitisme versus populations « défavorisées »), Micha, jeune chanteur russe intégrant la troupe en écarquillant les yeux, est un protagoniste dont l'initiation ne manque ni de charme ni de truculence.

Arnaud Hée
Revue Études 
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