EXCISION, MA SOUFFRANCE ; SA FIN, MON COMBAT
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Vendredi 9 juin 2017 à 19h30 aura lieu à la Maison Saint François, 2 boulevard Joliot Curie à Martigues (Ferrières) une conférence-débat,
« Excision, ma souffrance, sa fin mon combat »
Animée par Marie-Thérèse DASYLVA
Présidente de l’association « Balondiral Nafore Rwebe »
Suivie d’une collation
Participation : don libre au profit de la lutte contre l’excision en Casamance reversées intégralement à Balondiral
De Casamance à La Provence : Un témoignage dense, poignant et courageux !
Marie Thérèse DASYLVA est née à KOLDA, en Casamance, région la plus pauvre du Sénégal. Cette région enregistre le taux d’analphabètes, de mortalité infantile et maternelle et de malnutrition le plus élevé du Sénégal.et continue la pratique de l’excision. Pour mémoire, 200 millions de femmes et filles dans 30 pays subissent une MGF (mutilation génitale féminine) qui est une violation fondamentale des droits des filles.
Engagée très tôt dans l’alphabétisation des femmes, Marie Thérèse, crée en 2012 l’Association « Balondiral naforé rwevbe » (soutien et entraide des femmes) dont elle est élue Présidente. Elle offre des formations en couture, puis en maraichage à des femmes leur assurant ainsi une autonomie et une meilleure qualité de vie. Puis elle développe un programme spécifique de lutte contre l’excision sur lequel elle s’investit personnellement et qu’elle partagera avec vous au cours de la conférence du 9 juin.
Son action courageuse de lutte contre ce fléau et son témoignage réveillera nos consciences.
« Au 21ème siècle, constat est fait que l’excision n’a aucun bénéfice connu et de plus elle provoque des douleurs intenses, des pleurs, des angoisses et parfois un état grave psychologique, des infections, des hémorragies y compris la mort. »
« Même lorsque les familles sont conscientes des conséquences néfastes de l’excision, elles perpétuent la pratique car elles craignent les jugements moraux. »
« Mon combat quotidien d’information, de sensibilisation et d’éducation se poursuit dans les villages les plus éloignés en intervenant auprès des femmes et des exciseuses. Malgré le danger et les risques que cela comporte car je m’attaque aux coutumes mais je n’ai pas peur. »