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15 SEPTEMBRE : MARIE, NOTRE DAME DES DOULEURS

  • PAROISSE DE MARTIGUES
15 SEPTEMBRE : MARIE, NOTRE DAME DES DOULEURS
15 SEPTEMBRE : MARIE, NOTRE DAME DES DOULEURS

En septembre, le calendrier liturgique nous offre deux fêtes mariales : la Nativité de la Vierge Marie, et Notre-Dame des Douleurs. Nous retiendrons Notre-Dame des Douleurs, fêtée le 15 septembre, au lendemain de la fête de la Croix Glorieuse, 40 jours après la fête de la Transfiguration. Le Christ l’avait annoncé à ses disciples, il lui faudrait beaucoup souffrir et être tué. Ainsi, dans le temps liturgique ordinaire, l’Eglise nous invite à refaire le chemin qui conduit Jésus au Calvaire, vers la Croix transfigurée à la lumière du matin de Pâques.

 

Contemplons Marie dans l’épreuve à travers le témoignage des Evangiles. Ce témoignage a suscité une dévotion particulière qui a pris naissance au 15ème siècle et qui a conduit le pape Benoît XIII à instituer au 18ème siècle la fête de Notre-Dame des Sept Douleurs. Je vous invite à une traversée des évangiles en sept rencontres de Marie dans l’épreuve. Voici les sept Douleurs de Notre Dame.

 

. « Une épée te transpercera l’âme » (Lc 2, 34-35). Le vieux Siméon prophétise l’épreuve de la Passion que Marie endurera aux côtés de son enfant.

. « Une voix dans Rama s’est fait entendre : c’est Rachel pleurant ses enfants » (Mt 2, 13-18). La douleur de Marie est celle de toutes les mamans éprouvées par la mort de leur enfant.

. « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? » (Lc 2, 41-50). Marie, déconcertée par le comportement de son fils, pose la question si humaine et existentielle : « Pourquoi ? »

. Voici la montée au calvaire (Lc 23, 27-28). Sur le chemin de la Croix, Marie pleure sur Jésus, elle pleure aussi sur la honte des humains qui ont condamné à mort un innocent.

. Le crucifiement (Jn, 25-27). Nous sommes au pied de la Croix, avec Marie. Nous contemplons le dernier regard poignant entre Jésus et sa mère.

. La descente de croix (Mc 15, 45-46). Nous sommes émus devant la Pieta. Marie a son fils dans ses bras ; remplie de compassion, elle nous l’offre dans la foi.

. La mise au tombeau. Le cœur de Marie est transpercé, mais son âme est remplie d’un surcroît d’amour et de foi dont la Croix est la source pour tous et pour toujours.

 

Puisse notre Eglise être missionnaire de la compassion au cœur de notre humanité blessée et déchirée. C’est la grâce que nous demandons par l’intercession de Notre-Dame des Sept Douleurs.

 

+ Christophe DUFOUR

Archevêque d’Aix-en-Provence et Arles

15 SEPTEMBRE : MARIE, NOTRE DAME DES DOULEURS

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