HUITIÈME JOUR EN TERRE SAINTE : JÉRUSALEM
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Saint-Pierre-en Gallicante, sanctuaire assomptionniste dédié au reniement-repentir de Pierre lors de la Passion. La vue sur la ville est exceptionnelle ;
Messe du « Jeudi Saint ».
Evangile du jour (Luc 2)
12 Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »
13 Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le,
14 et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
15 Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
16 Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
17 Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze.
18 Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. »
19 Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient : « Serait-ce moi ? »
20 Il leur dit : « C’est l’un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat.
21 Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
22 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
23 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
24 Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.
25 Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
26 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
Programme de la journée (cliquer) :
Messe à St Pierre en Gallicante
Très grosse journée pour tous, 7h30 à 18h30 : le Mur des Lamentations, l'Esplanade des mosquées, Bethesda et la Via Dolorosa le matin ; le Cénacle, la Dormition de Marie et St Pierre en Gallicante l'après-midi. Nous disons merci à Tzahi, notre chauffeur de bus qui est venu pour nous ramener à l'hôtel.
Ce matin départ, pour une partie du groupe, aux aurores ( 5h00 ) pour aller au St Sépulcre pour le tombeau du Christ. Malheureusement il ne nous a pas été possible d’y accéder car réservé à des messes.
Finalement nouveau départ pour tous à 7h30. Aujourd’hui périple à pied dans Jérusalem.
Nous commençons par le Kotel ou mur occidental, improprement appelé, mais connu de tous sous le nom de « mur des lamentations ». Bien sûr passage obligé par le Check-point, puis les hommes, kippa sur la tête, d’un côté, les femmes de l’autre. Très animé’ en particulier par les cérémonies qui donnent la majorité religieuse aux enfants de confession juive. Diversité des tenues aussi. Quelques situations déroutantes où l’on voit des hommes en prière, signes religieux d’une main et mitraillette de l’autre... Mais les situations qui nous interpellent, nous en auront toute la journée. Malgré cela, et cela n’engage que moi, j’y ai trouvé un espace accueillant, avec une atmosphère un peu dissipée sur la partie esplanade, mais avec plus de recueillement dans la partie couverte de cette synagogue (littéralement = assemblée).
Ensuite une longue file d’attente pour accéder à l’esplanade du Rocher et la Mosquée El Aqsa. Frustration du fait que tout signe religieux est strictement interdit, y compris l’interdiction d’avoir sur soi une Bible ou un simple Magnificat. Ici pas de Kippa pour les hommes mais les femmes ne doivent rien montrer des bras ou des jambes mais sans obligation de porter un voile. Grosse présence militaire armée. Quelques regards peu cordiaux. Notre amie Barbara s’est faite « virer » alors qu’elle était tranquillement assise concentrée sur ses pensées ... dont acte !
Ensuite nous partons vers la Basilique Sainte-Anne, c’est une église catholique de Jérusalem, située dans la vieille ville.
Comme l'église du Pater Noster (ou de l'Eleona) sur le mont des Oliviers, c'est l'un des quatre territoires français de Jérusalem (les deux autres sont le Tombeau des Rois, et l'abbaye Sainte-Marie de la Résurrection d'Abu Gosh). Elle est actuellement confiée aux « Pères blancs ».
Selon une tradition chrétienne orientale, la crypte est située sur le lieu de la maison d'Anne et Joachim, les parents de la Vierge Marie à Jérusalem, dans laquelle elle serait née. Une église byzantine y a été construite du temps de l'impératrice Eudocie, dédiée à la Vierge Marie. Elle a été détruite par l'invasion perse de 614, puis reconstruite et de nouveau détruite en 1009 par Al-Hakim. L'église actuelle, de style roman, a été construite par les Croisés en 1140 et a tout de suite été dédiée à sainte Anne. Après la conquête de Jérusalem par Saladin, l'église est transformée en 1192 en école de droit coranique, puis tombe en ruines au cours des siècles.
En 1856, après la guerre de Crimée, la France reçut l'église du Sultan Abd-al-Majid en remerciement de son aide à la Turquie.
Ensuite nous marchons le long de la Via Dolorosa. La Via Dolorosa (en français : « Chemin de la Souffrance » ), est une rue de la Vieille Ville de Jérusalem. Selon la tradition religieuse, elle est le chemin que Jésus a emprunté avant sa crucifixion. Ce chemin s'étend sur environ 500 mètres et est marqué par neuf des quatorze Stations du chemin de Croix. Les cinq dernières stations sont à l'intérieur de l'église du Saint-Sépulcre. Il s'agit d'un lieu de pèlerinage très important pour les chrétiens.
Pause repas à l’hôtel.
Cela nous permet de nous diriger vers le Mont-Sion, qui est une des collines de Jérusalem, située au Sud-Ouest de la vieille ville, pour accéder au Cénacle. Á l'origine, le cénacle désigne le lieu où l'on mange.
Le Cénacle de Jérusalem, situé au sommet du Mont Sion, ce serait la « chambre haute » dont parlent les Évangiles et les Actes des Apôtres (Ac. 1:13), où auraient eu lieu le dernier repas de Jésus avec ses apôtres (la Sainte Cène), la Pentecôte et d'autres événements importants des premiers temps de l'Église.
Un bâtiment de deux étages (englobé dans un ensemble plus important) situé au sommet du Mont Sion à proximité de l'abbaye de la Dormition est présenté comme le Cénacle. La pièce peut se visiter mais tout culte y est interdit. Elle fut restaurée par les Franciscains en 1335 puis, après leur expulsion et l'intégration un temps d'une mosquée puis, plus récemment et jusqu'à nos jours, d'une synagogue dans le bâtiment, reste revendiqué par l'Église catholique romaine.
SuitiSuit logiquement l’abbaye de la Dormition, proche de la Sainte Cène et du lavement des pieds, lieu des apparitions de Jésus ressuscité et de la venue du Saint-Esprit, c’est le lieu de la mort de la Vierge Marie. Au milieu de la crypte l’on voit, sur le modèle de l’icône orthodoxe de la Dormition, la Vierge Marie endormie. Beaucoup d’émotion et de recueillement. Des champs spontanés dédiés à la Vierge Marie de pèlerins de tous pays sont extraordinaires.
Après cette belle étape nous partons vers Saint Pierre en Gallicante. La magnifique porte de bronze annonce le triple reniement de Pierre. ( Luc 22, 33-34 ).
Les 3 icônes de la crypte montrent aussi le reniement de Pierre par 3 fois.
La fosse profonde, marquée à l’époque byzantine de croix peintes ou gravées suppose le lieu où Jésus fut enfermé.
Nous y célébrons la Messe après cette journée très longue et chargée d’émotions.
Retour à notre hôtel pour un moment d’échange toujours en 5 groupes.
Demain matin à 6h00 certains d’entre nous vont retourner au Saint Sépulcre en espérant pouvoir avoir accès au tombeau de Jésus.