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ÉLÉMENTS D'ANTHROPOLOGIE CATHOLIQUE

  • PAROISSE DE MARTIGUES
Avec aujourd’hui le thème 4.

Avec aujourd’hui le thème 4.

Le livre que vient de publier la Conférence des Evêques de France, « Qu’est-ce que l’homme ? » (Ps 8, 5) offre – sans prétendre à l’exhaustivité - à tout catholique et à toute personne désireuse la possibilité de découvrir l’essentiel des fondements de l’anthropologie catholique.

 

Nous avons sélectionné quelques passages de ce livre. 

 

(Source : CEF)

Thème 1

ÉLÉMENTS D'ANTHROPOLOGIE CATHOLIQUE

« Créé et appelé par Dieu, chacun de nous est une personne. Cette affirmation comporte une part de mystère. La personne ne peut pas être définie comme un crayon ou une table parce qu’elle est créée à l’image et ressemblance de Dieu et porte quelque chose de son mystère. Mais il est possible de montrer ce que la personne possède en propre qui la rend supérieure à toute autre chose.

 

La personne est appelée par Dieu à se donner librement à lui. Sa liberté se détermine par sa raison. L’exercice libre de la raison rend la personne responsable, apte à écouter sa conscience pour y écouter Dieu, ce qui l’ouvre à la transcendance. La personne est appelée tout entière, corps, âme et esprit. »

Thème 2

ÉLÉMENTS D'ANTHROPOLOGIE CATHOLIQUE

« Parce qu’elle est dotée d’une conscience où Dieu lui parle, la personne est ouverte à la question religieuse. Depuis les origines, les civilisations humaines réfléchissent à la signification de l’univers, à la destinée finale de l’homme, et à l’existence de Dieu. Ces recherches ont été marquées de bien des manières par le péché mais elles prouvent que l’homme est tourné vers le transcendant.

 

Cette ouverture à la transcendance n’est pas l’apanage d’une élite. Tout au long de sa vie terrestre, Jésus a manifesté combien les petits, les pauvres sont également habités du désir de rencontrer Dieu et que justice leur soit rendue.

 

L’ouverture à la transcendance appartient à tout homme. »

Thème 3

ÉLÉMENTS D'ANTHROPOLOGIE CATHOLIQUE
G« Dieu n’appelle pas des surhommes aux performances invincibles. Il aime les hommes et les femmes que nous sommes, avec nos limites. Dans l’Évangile, c’est devant Jésus outragé et flagellé qu’est prononcée la parole «Voici l’homme» (Jn 19, 5).
 
La dignité inamissible de l’homme n’est pas affirmée au sujet d’un héros performant au sommet de son succès, mais devant un homme affaibli. Jésus nous rejoint ainsi au cœur de toutes nos limites pour les porter avec nous dans la foi et la charité. C’est en acceptant notre finitude à la suite de Jésus Christ que nous nous accomplirons pleinement. En particulier, en manifestant notre solidarité envers ceux qui ont été blessés par la vie.
 
Notre époque voit proliférer un culte de la performance, de la jeunesse éternelle, qui nous écrase. C’est à la fois inutile et blessant. Les faiblesses de l’homme ne s’opposent pas à sa dignité. Nier nos limites, c’est nous blesser en nous imposant un destin qui n’est pas le nôtre. C’est aussi rendre impossible la fraternité, ou la réserver à une élite de chanceux.
 
Portons nos limites avec confiance pour nous ouvrir à une vraie réalisation de soi qui fera des merveilles. »

Thème 4

ÉLÉMENTS D'ANTHROPOLOGIE CATHOLIQUE

Tout en l’homme est humain. Nous ne sommes pas des animaux auxquels aurait été ajoutée une couche de spiritualité comme on ajoute un logiciel à un ordinateur. Les caractères les plus basiques de l’homme sont déjà humains. Le corps de l’homme manifeste déjà sa dignité, par sa station debout, ses mains préhensiles, la taille de son crâne et la taille de son bassin. L’homme ne manifeste pas seulement sa supériorité par la petite partie en lui qui est capable de raisonnement et de calcul. Le plaisir et la souffrance sont déjà spécifiques en l’homme. Ils s’accompagnent d’un « pourquoi ? » dans le double sens d’en vue de quoi et a` cause de quoi ?

 

Par exemple, l’alimentation n’est pas chez l’homme un besoin seulement biologique. Elle s’accompagne de rites sociaux et de symboles. Le drame de la personne anorexique tient autant à sa difficulté à se tenir à table avec les autres qu’à sa difficulté à manger. S’il faut respecter la sensibilité animale, il est capital de voir qu’elle n’est pas la meˆme que celle de l’homme. 

 

En conséquence, tout être humain est une personne. Il n’est pas nécessaire de faire montre de capacités intellectuelles brillantes  ou d’une vie morale dévelopées pour être une personne. Il est excellent que des méthodes toujours plus affinées permettent aux hommes de développer leur rationalité ou leur capacité de méditation, mais cela ne constitue pas des conditions pour être compte comme personne.

 

Respectons tout être humain comme une personne, de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. En particulier, respectons la vie de tout être humain car elle est dès l’origine porteuse de ces valeurs de la personne.

A suivre...

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