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UNE VIE CACHÉE : UN FILM EXCEPTIONNEL ACTUELLEMENT AU RENOIR !

  • PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC
Au cinéma Jean Renoir à Martigues actuellement ! Une semaine de plus programmée !

Au cinéma Jean Renoir à Martigues actuellement ! Une semaine de plus programmée !

UNE VIE CACHÉE : UN FILM EXCEPTIONNEL ACTUELLEMENT AU RENOIR !
UNE VIE CACHÉE : UN FILM EXCEPTIONNEL ACTUELLEMENT AU RENOIR !

Voilà que passe en salle le magnifique film de Terrence Malick : Une vie cachée.  Oublié par le festival de Cannes 2019, il a obtenu  le prix du Jury Œcuménique, pleinement justifié.

 

        

         Courez le voir et le revoir, il ne restera pas longtemps – en prenant le temps des trois heures de projection, qu’on ne voit pas passer.

 

         Retenez déjà la date du

 

Mardi 28 janvier 2020, à 20h

Salle Cana

Maison diocésaine, 7 Cours de la Trinité, Aix en Provence

 

         Nous parlerons d’Une vie cachée, mais d’ici là nous vous  proposerons un autre film.

 

        

 

L’équipe de Chrétiens Cinéma

7 cours de la Trinité

Aix en Provence

Ce film est un chef d’œuvre qui marquera sans doute l’histoire du cinéma. D’ailleurs, la presse est  unanime comme en témoignent les longs dossiers que lui ont consacré Le Figaro Histoire, Le Point, Première, Technikart ou Positif ces derniers jours. Voici un petit florilège de citations presse :

 

« Après la poésie convulsive de ses premières images, Une vie cachée subjugue par la radicalité de son propos, par sa vision de la foi et parvient à s'adresser directement à l'âme du spectateur. Malick te met à genoux mais te permet de toucher le ciel. Sublime. Définitivement le film de l'année. » (Technikart)

 

« Peut-être ce que Malick a filmé de plus beau de toute sa vie : une pure symphonie pastorale et amoureuse au milieu des alpages autrichiens, juste avant que l’Anschluss ne vienne souiller cet éden. » (Illimité)

 

« Une œuvre dont l’esthétisme n’a d’égal que la profondeur et la poésie. Une ode à l ’espérance » (Version Femina)

 

« Malick a traité cette tragédie comme une symphonie, où la perfection du montage et un lyrisme maîtrisé de bout en bout s’unissent pour transporter le spectateur au cœur du mystère » (Le Figaro Histoire)

 

« Humaine, élégiaque, poignante, presque exténuante de beauté. Une cathédrale de cinéma. » (Les années Laser)

 

« Une Vie cachée fait partie de ces œuvres majeures qui ont le pouvoir de hanter longtemps le spectateur. » (Positif)

 

« Un film d’une beauté terrassante sur la foi et le doute. L’un des sommets de Terrence Malick. » (Première)

 

« Un cinéma qui se vit autant qu'il se voit, qui vous emporte autant qu'il vous élève, par la beauté des paysages mais aussi grâce à la puissance d'une voix off qui résonne comme la propre réflexion intime du réalisateur et interpelle immanquablement le spectateur. » (Psychologie Positive)

Inspiré de faits réels.
Franz Jägerstätter, paysan autrichien, refuse de se battre aux côtés des nazis. Reconnu coupable de trahison par le régime hitlérien, il est passible de la peine capitale. Mais porté par sa foi inébranlable et son amour pour sa femme, Fani, et ses enfants, Franz reste un homme libre. 'Une vie cachée' raconte l'histoire de ces héros méconnus.

UNE VIE CACHÉE : UN FILM EXCEPTIONNEL ACTUELLEMENT AU RENOIR !

Face au mal, la force d’une conscience

 

Injustement oublié au palmarès du Festival de Cannes, ce chef-d’œuvre suit le martyre d’un paysan autrichien qui résiste au nazisme. Inspiré de la vie réelle de Franz Jägerstätter, élevé au rang de bienheureux en 2007, et dont Bayard publie les lettres, Terrence Malick recompose son chemin de croix.

 

Fervent catholique, Franz refuse de servir les nazis et de se laisser gagner par leur soif du mal.

 

Années 1930, un jeune paysan autrichien, retiré dans les montagnes, épouse une fille de son village. Les plaisirs et les jours s’écoulent dans l’harmonie de cet amour serein, accordé aux rythmes des saisons et au labeur des champs. Parents de trois filles, Franz et Fani vivent dans l’heureuse insouciance, le bonheur préservé et la suprême beauté de ce décor majestueux, présent de toute éternité.

 

Autour d’eux monte la rumeur nazie. Les vociférations du Führer ricochent, la nuit, d’une maison isolée à une autre. L’air devient lourd, comme les regards. Cet éden alpestre, déjà contaminé, est en sursis, comme ceux qui l’habitent. Fervent catholique, Franz refuse de suivre le mouvement grégaire de hurler avec les loups. Il se cabre, s’insurge, cherche à comprendre. Mais la haine, propagée par les nazis, gangrène la paisible communauté. Franz est ostracisé, rejeté, sa famille repoussée.

 

Il s’ouvre de son désarroi au prêtre de sa paroisse, qui lui conseille la prudence. Il cherche secours et approbation dans l’Église. Mais son évêque lui enjoint de rentrer dans le rang, par devoir envers son pays et les siens. Fidèle à ses valeurs, Franz refuse de servir ces nouveaux maîtres, de se laisser gagner par leur soif du mal. Il s’en retourne, plus seul que jamais, aux travaux des champs, avec ses tourments et sa détermination.

 

Quand l’ordre de mobilisation, tant redouté, arrive au printemps 1943, il ne se dérobe pas. Mutique, obstiné, il ne se plie à aucun ordre des nazis, refuse de tendre le bras pour hurler « Heil Hitler ! » et de porter les armes.

 

Début d’un effroyable calvaire que le film traduit avec une épaisseur insoutenable, où la seule lueur vacillante demeure la conscience inébranlable de cet homme accroché à sa foi. Il sera torturé sans répit, bouclé à l’isolement pour se renier. La douleur physique et la tension morale le traînent aux portes de la folie. Jugé pour la forme, condamné à mort, il est guillotiné, le 9 août 1943.

 

La beauté de la Création et la noirceur des hommes

 

Sans jamais donner son nom, Terrence Malick retrace le martyre de Franz Jägerstätter, qui sera béatifié en 2007 et déclaré bienheureux. La symphonie pastorale de la première heure, somptueux poème visuel et musical, hymne vibrant aux noces de l’homme et de la nature, de l’enfance et de l’amour, emplie d’une spiritualité de la gratitude, est habitée par la voix off du mari et de la femme.

 

Dialogues à distance tirés de leur correspondance, éloge de l’amour conjugal, union sacrée. Par l’ampleur de ses images pour traduire la simplicité, Terrence Malick demeure un exceptionnel peintre des sentiments. Quand vient le temps du malheur, la beauté de la Création est effacée par la noirceur des hommes.

 

Un film sublime et bouleversant sur un calvaire

 

Depuis son cachot, Franz (August Diehl, impressionnant d’intensité) écrit à sa femme (Valerie Pachner, tout en douceur meurtrie) : « Qu’est-il arrivé à notre pays ? À cette terre que nous aimons ? » Du paradis à l’enfer, ce film sublime et bouleversant dans sa composition, envoûtant par sa profondeur et ses ellipses stylisées, s’incruste dans notre âme. (Seul bémol : pourquoi le recours à l’anglais ?)

 

Cette sanguine sur un objecteur de conscience, modèle de la résistance non-violente, longtemps considéré comme un « traître » même après son supplice, dessine à l’eau-forte un parcours christique, fréquent chez Terrence Malick, venu de la philosophie, traducteur de Heidegger et grand connaisseur de la Bible.

 

Franz n’a pour résister au mal que la force, vulnérable, de sa conscience. Son calvaire est un chemin de croix. Il prie, se tourne, les nuits de détresse, vers le Ciel : « Pourquoi nous as-tu créés ? » S’accroche au souvenir de l’amour de sa femme et de ses enfants. Il porte le poids et le péché du monde. Et gravit son Golgotha jusqu’à la Passion. Il n’y manque pas même Ponce Pilate, sous les traits de Bruno Ganz, pour sa dernière apparition à l’écran, en procureur hésitant.

 

« Mort, où est ta victoire ? » Le chef-d’œuvre de Terrence Malick apporte une réponse saisissante au tragique destin de Franz Jägerstätter, lumière fragile qui brille au cœur des ténèbres.

UNE VIE CACHÉE : UN FILM EXCEPTIONNEL ACTUELLEMENT AU RENOIR !

Et aussi à Port de Bouc 

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Nous avions déjà proposé un article lors de sa nomination :

 

Prix du jury oecuménique du Festival de Cannes

(cliquer)

 

O
Magnifique film .
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