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MÉDITATION SUR LES RAMEAUX

  • PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC
Méditation du Père Thierry-François de Vregille.

Méditation du Père Thierry-François de Vregille.

        Le dimanche des Rameaux est aussi le dimanche de la « Passion du Seigneur ». Cette année, nous lisons la Passion de saint Matthieu. Nous faisons cette lecture de la Passion, en étant seul chacun dans notre maison, dans notre coin prière… Paradoxalement nous sommes plus proches de Jésus, plus proches de la réalité de ce qu’il a vécu ce jour des Rameaux, en entrant à Jérusalem. Ce qu’Il a vécu se passe dans son esprit et dans son cœur. Jésus, au milieu de cette foule qui L’acclamait, était totalement seul. Il était seul parce qu’il savait que dans quelques jours, Il allait vivre sa Passion. « Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. » (Jean 16,32) Oui Jésus entre à Jérusalem juché sur un ânon, signe par excellence de l’humilité. Il est acclamé par la foule. Mais Il ne pense qu’à sa mission : donner sa vie pour sauver les hommes du mal, du péché… il ne pense qu’à donner sa vie pour ceux-là qui sont en train de crier : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » (Matthieu 21, 9)

 

         En relisant la Passion, pensons à Jésus. Plus que jamais Il est là dans notre cœur. Ou alors, Il en profite pour frapper de nouveau à la porte de notre cœur : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse 3, 20). Faisons-le entrer. Il aime chacun de nous et désire habiter dans notre cœur pour toujours.

 

         « Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15, 4-5)

 

         Relisons cette Passion de saint Matthieu, en « communiant » à chaque parole, c’est-à-dire en priant chaque verset. La parole la plus forte de cette Passion, c’est ce cri de Jésus vers Lui-même : « Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éli, Éli, lema sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27, 46). C’est Jésus-homme qui crie vers Dieu-Jésus !  L’homme-Jésus peut alors mourir dans les bras de ce Dieu d’Amour qu’Il est Lui-même. Il ne fait qu’un avec Lui. Mystère des deux natures dans l’unique personne du Verbe.

 

                              Que le Seigneur vous bénisse dans vos maisons !             

 

Père Thierry-François de Vregille          

 

A
Bonjour Père Thierry-François. Merci pour ce r
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