‘SANS SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX, JE NE PEUX PAS VIVRE’
-
Vous vous attendez peut-être à ce que je parle de politique, de la campagne pour le second tour des législatives : bah non, c’est raté. J’avais le choix entre les grosses voix du théâtre électorale et la petite voie de sainte Thérèse de Lisieux.
J’ai choisi la seconde, totalement disruptive, comme on dit aujourd’hui. Il n’y a pas de raison de parler de la sainte, morte à 24 ans en 1897, Sauf qu’elle continue à changer des vies, quand les bateleurs de la politique pèsent perpétuellement sur les nôtres. Les vrais changements sont intérieurs, et tout dépend de quelques choix très simples faits devant la vie.
Celle d’André Pighiera, 72 ans, mérite d’être racontée. Né à Marseille dans une famille très pauvre marquée par l’alcoolisme, la violence et le désespoir, il sera hospitalisé pendant trois ans, alors qu’il était adolescent, car il était mal nourri. Puis, grâce à une rencontre, sa vie prit un autre chemin et longtemps après, une fois entré dans une secte, sa vie changea d’un coup. Aujourd’hui, retraité, il passe le plus clair de son temps à donner des conférences sur Sainte-Thérèse de Lisieux, un nom qu’il ignorait jusqu’au jour où il s’inscrivit dans sa mémoire lors d’une visite à Notre-Dame de la Garde.