BONNE FÊTE À TOUS
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« Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute
Et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. » (Matthieu 5, 1-12)
C’est l’Evangile de cette fête de la Toussaint. Mais cet Evangile parle avant tout de Jésus lui-même. De plus Jésus est le Seul Saint. Les hommes eux tendent vers la Sainteté de Dieu, vers la Sainteté du Christ. Sur ce chemin de la sainteté, les saints reconnus, c’est-à-dire béatifiés et canonisés, ont marché en avant des autres sur la Terre. On est sûr qu’ils sont au Ciel avec le Christ. Aux côtés de Jésus, dans le Ciel, il y a en premier lieu sa mère, l’Immaculée Conception, et son père adoptif, Joseph de Nazareth.
Jésus a dit : « Je suis doux et humble de cœur » (Matthieu 11, 29). Cette Parole de Jésus pour se décrire lui-même, recoupe déjà deux béatitudes.
« Heureux ceux qui pleurent… ». A deux reprises, dans les Evangiles, on nous dit que Jésus pleure : au tombeau de Lazare (Cf. Jean 11, 35) et sur Jérusalem (Cf. Luc 19, 41).
Jésus, plus que tout autre, a été artisan de Paix et persécuté pour la Justice…
La miséricorde résume toute la vie du Christ. La miséricorde est le cœur de l’Amour. Etre miséricordieux signifie « avoir le cœur sensible à la misère ». Jésus était sensible à toutes les misères de ses contemporains et toutes les misères du monde, la misère du mal, la misère du péché, la misère de la maladie, la misère du handicap… Rien ne le laissait insensible. Mais la miséricorde du Christ va encore beaucoup plus loin. Jésus sur la Croix prend le mal des hommes, comme si c’était le sien et pour nous en libérer.
Vivons du Christ. Vivons les Béatitudes… Mais surtout, prions le Christ, notre Dieu d’Amour.
Père Thierry-François