PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC

« Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. » (Luc 2, 4-7)

« Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. » (Jean 1, 14)

            C’est la même histoire, l’unique histoire de Dieu qui se fait homme, racontée par Saint Luc et racontée par Saint Jean. C’est l’histoire de ce bébé qui vient de passer 9 mois dans le sein de sa mère, la Vierge Marie. C’est l’histoire du Fils Unique de Dieu qui se fait homme. Il est le Verbe qui s’est fait chair et qui a habité parmi nous, à Bethléem de Judée, au pays d’Israël. Dieu qui se fait homme, entre dans le temps des hommes.

            Nous n’en finirons jamais de méditer ce mystère de l’incarnation. Non seulement Dieu s’est fait homme, mais il s’est fait fœtus dans le sein de Marie, cette vierge sainte, au jour de l’Annonciation. Le tout petit, né à Bethléem, est vrai homme et vrai Dieu. On comprend que les chrétiens aient mis plusieurs siècles pour exprimer dans le credo leur foi en Jésus-Christ, totalement Dieu, totalement homme. « Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, il est Dieu, né de Dieu, lumière, né de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père ; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel ; par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme… »

            Mais l’inouï de l’incarnation de Dieu dans sa création, ne s’arrête pas là. Jésus-Christ a voulu demeurer dans le monde dans du pain et du vin qui deviennent à chaque messe son corps et son sang. « Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.  Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26, 26-29)

            BON ET SAINT NOËL à TOUS ! Jésus est avec nous pour toujours !

                                                                                                                                                                                                                           Père Thierry-François