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L’ABBÉ PIERRE : TROISIÈME SEMAINE À MARTIGUES !

  • PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC

 

Une vie de combats

 
 
Né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée Nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 54 ont fait de lui une icône.
 
Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime à peine crédibles sont restées inconnues du grand public.
 
Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’Abbé Pierre.
L’ABBÉ PIERRE : TROISIÈME SEMAINE À MARTIGUES !

Mercredi 22 novembre, samedi 25 et dimanche 26 : 18h, 21h10

 

jeudi 23, vendredi 24, lundi 27, mardi 28 : 14h10, 18h, 21h10

 

 

 

Paysage céleste, lumière bleutée, ciel étoilé, la silhouette de l'Abbé Pierre entre toute reconnaissable, béret et dos courbé, avance à petits pas dans ce décor onirique. "Ai-je rendu le monde un peu meilleur ?" s'interroge l'abbé, qu'on imagine sans peine au seuil de la mort. Le ton est donné. L'Abbé Pierre : une vie de combats revient ensuite pendant plus de deux heures sur l'épopée de cet homme à la destinée exceptionnelle, de son séjour de courte durée chez les Capucins, jusqu'à son dernier souffle, en passant par son rôle dans la Résistance, la création des compagnons d'Emmaüs et son constant engagement pour défendre les plus démunis. Ce biopic sort en salles le 8 novembre.

 

"Je ne veux pas vivre comme un privilégié, je voudrais être un saint.", confie celui qui s'appela Henry Grouès, né à Lyon en 1912 dans une famille bourgeoise, avant de devenir l'Abbé Pierre. La confidence est lâchée dans les champs, entre deux jeunes hommes adossés à une botte de foin. On est en 1939, Henry vient de se faire poliment congédier par les Capucins, un ordre austère auquel sa santé fragile ne peut convenir. Le film revient sur son engagement dans la Résistance, dans le maquis du Vercors, et son rôle dans le sauvetage d'enfants juifs. C'est à cette époque qu'il rencontre Lucie Coutaz, qui deviendra sa secrétaire et sa complice de toujours.

 

Un beau premier rôle pour Benjamin Lavernhe

 

De sa courte carrière en politique (il fut député), en passant par la création d'Emmaüs, l'appel de 1954 et l'internationalisation du mouvement Emmaüs, en passant par la starisation de l'abbé, le film relate les différentes étapes de la vie de cet homme à la santé fragile mais à la volonté de fer. Une ténacité qui n'empêche pas les doutes.

L’ABBÉ PIERRE : TROISIÈME SEMAINE À MARTIGUES !
L’ABBÉ PIERRE : TROISIÈME SEMAINE À MARTIGUES !
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