LE SACREMENT DU BAPTÊME DANS LES ÉCRITURES
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Avant l’Ascension, Jésus envoie ses disciples baptiser au « Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Matthieu 28, 19)
Mais il est question du baptême dans de nombreux passages du Nouveau Testament, en particulier dans les Actes des Apôtres. Rappelons aussi que le baptême, comme tout sacrement, est un acte et un geste du Christ. C’est le Christ qui agit et qui parle, aujourd’hui, par son Eglise, par la main et la parole du prêtre ou du diacre.
D’autre part le mot baptême signifie « plongé, immergé ». Par le baptême chrétien, nous sommes plongés dans l’eau et nous sommes « plongés » dans la mort et la résurrection du Christ. Par le baptême nous sommes aussi « lavés » ; nous sommes purifiés de tout péché, y compris du péché originel qui est le propre de la condition humaine, depuis Adam et Eve (A l’exception de la Vierge Marie).
Quand Jésus dit à Nicodème qu’il lui faut naître de nouveau, Il parle du baptême.
« Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. (Jean 3, 3-7) Le baptême est vraiment une nouvelle naissance, « spirituelle ! ».
Il y a bien d’autres textes qui parle du baptême. J’en prends deux dans les Actes des Apôtres qui nous rappellent que le baptême a eu très vite une dimension familiale puisque Lydie (1er baptême que fait Paul en Grèce) et le gardien de la prison de Philippe se convertissent et sont baptisés « avec tous les leurs ».
« Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui s’étaient réunies. L’une d’elles nommée Lydie, une négociante en étoffes de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, et qui adorait le Dieu unique, écoutait. Le Seigneur lui ouvrit l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul. Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison, elle nous adressa cette invitation : « Si vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc dans ma maison pour y demeurer. » (Actes 16, 13-15)
« Le geôlier, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s’étaient évadés, il dégaina son épée et il était sur le point de se donner la mort. Mais Paul se mit à crier d’une voix forte : « Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. Ayant réclamé de la lumière, le geôlier se précipita et, tout tremblant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis il les emmena dehors et leur demanda : « Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? » Ils lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui vivaient dans sa maison. À l’heure même, en pleine nuit, le geôlier les emmena pour laver leurs plaies. Aussitôt, il reçut le baptême avec tous les siens. » (Actes 16, 27-33)
Père Thierry-François de Vregille