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LE SACREMENT DU PARDON DANS LES ÉCRITURES

  • PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC
LE SACREMENT DU PARDON DANS LES ÉCRITURES

Continuons de retrouver dans les Ecritures les 7 sacrements de l’Eglise. C’est le soir de la résurrection que Jésus a institué le sacrement du pardon. Relisons ce récit dans l’Evangile de Jean.

 

            « Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » (Jean 20, 19-23)

           

Jésus donne très clairement pouvoir à ses apôtres de remettre les péchés : « Celui à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ». Ce pouvoir s’est évidemment transmis aux évêques, successeurs des apôtres et leurs collaborateurs, les prêtres. On appelle aussi ce sacrement du pardon des péchés, la confession ou la réconciliation.

 

            Mais il existe plein de passages des Evangiles où on parle du péché ou du pardon des péchés. Relisons l’Evangile de Matthieu :

 

            « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. » (Matthieu 18, 15-18)

 

            La situation est ici différente puisqu’il ne s’agit plus ici d’un péché contre Dieu, mais d’un péché d’un membre de la communauté vis-à-vis d’un autre membre de la communauté. Jésus donne des recommandations pour essayer de résoudre le conflit : lui parler seul à seul, prendre avec toi une ou deux personnes, le présenter à l’assemblée de l’Eglise … Si ces trois tentatives de conciliation ont échoué, la personne est mise à l’écart de la communauté.

 

            Rappelons aussi que le pardon des péchés a été un thème de prédilection de Jésus de Nazareth. Durant trois ans, il a pardonné les péchés, il a guéri les malades, il a chassé les démons, il a enseigné ses apôtres, ses disciples et le peuple … Il guérit les malades pour prouver qu’Il a le pouvoir de pardonner leurs péchés. « Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? » (Luc 7, 47-49)

                                                                                                                                               Père  Thierry-François

 

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