PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC

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Jean 20, 19 – 31

Frères et Sœurs,

Après Quarante ans d’Ordination Diaconale : une goutte d’eau par rapport à l’immensité de la Création et un court instant dans notre vie de tous les jours. Je pourrai évoquer ma relation avec les 5 Evêques qui ont rendus possible mon action au niveau du Diocèse. Il serait facile de vous confier mon partage de vie avec les curés, les vicaires, les diacres, les religieuses, les laïcs de notre Paroisse.

C’est plutôt, vous confier quel a été le fil conducteur de ma réflexion dimanche après dimanche !

En effet, les Evangiles constituent une richesse inépuisable, même et à plus forte raison lorsque nous croyons les connaître au plus profond de notre réflexion spirituelle.

Par exemple l’Evangile de Jean commence par : Le Verbe était Dieu.  Il finit par : Jésus est le Fils de Dieu. Ce que les spécialistes appellent d’un être contenu dans un autre être. Tout l’Evangile est enveloppé, inclus dans les deux affirmations du début et de la fin.

Ce n’est pas un jeu littéraire, cette insistance au départ et à l’arrivée du long parcours évangélique veut nous faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’une biographie de Jésus ; et encore moins d’un recueil de belles pensées ou d’un manuel de morale. L’Evangile est un livre choc, écrit tout entier, pour que nous recevions directement une révélation stupéfiante : Je vais vous parler d’un homme, Jésus, qui a vécu il y a deux mille ans en Galilée. Cet homme, c’était le Fils de Dieu.

Croire cela c’est être un Chrétien, une Chrétienne dans la réalité du Baptême. 

Il y a des millions d’hommes et de femmes qui croient en Dieu, mais seuls, les chrétiens, les chrétiennes ajoutent à cette foi une affirmation que les juifs et les musulmans rejettent avec force : Dieu est Père, Fils et Esprit ; et le Fils s’est incarné en Jésus de Nazareth.  

Ceux qui ont fréquenté Jésus pendant trois ans se doutaient bien de quelque chose, mais il a fallu la Résurrection pour qu’au nom de tous Thomas jette ce cri d’Amour et d’Adoration : Mon Seigneur et mon Dieu !​

L’Evangile, frères et sœurs est évidemment la meilleure manière de développer un réflexe essentiel : tout ce que nous découvrons sur Jésus doit nous pousser à vivre quelque choseavec Lui : l’Evangile dit Jean, a été écrit que par votre Foi vous ayez la Vie.

Croire est vain si cela ne nous fait pas bouger.

Ces méditations, au long des quatre versions de l’évangile veulent développer le bon réflexe qui fait véritablement le chrétien : apprécier l’espace qui nous sépare encore notre vie de ce que Jésus veut nous voir vivre.

En conclusion, je remercie toutes les personnes qui m’ont accompagné dans ce cheminement spirituel. 

Le Diaconat constitue un engagement de vie qui permet la rencontre de personnes aussi diverses que multiples dans la dimension spirituelle de notre existence.

C’est un enrichissement humain qui complète nos rencontres qui n’auraient pas été possible autrement.

Avoir répondu à cet appel de l’Eglise reste une interrogation :

Ais-je été crédible ? Est-ce que je n’ai pas été un contre témoignage ? 

En conclusion, je remercie toutes les personnes qui m’ont accompagné dans ce cheminement spirituel.

Merci, mon Dieu !