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DIMANCHE 8 MARS : MESSES A MARTIGUES

  • PAROISSE DE MARTIGUES
    
La-Samaritaine-Rembrandt.jpg
  "Jésus et la Samaritaine", Rembrandt, 1658 
        
TROISIEME DIMANCHE DE CAREME 
    

Premier scrutin des Catéchumènes
    

  « Ce n'est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l'avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c'est vraiment lui le Sauveur du monde. »  
(Jean 4, 42)    
     

 

  
Samedi 7 Mars :     Saint Genest : messe à 18h
 
            Dimanche 8 Mars : Saint Louis d'Anjou : messe à 10h            
                                              
      
                

Le sens des lectures de ce dimanche   
  • Par Moïse, Dieu donne l'eau à son peuple.
  • L'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs.
  • La Samaritaine et le don de l'eau vive 

Chant d’entrée :


 Mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu de vie !

 Mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !

 

Soliste : Dieu se donne lui-même, Dieu nous donne la vie.

Tous:   Dieu se donne lui-même, Dieu nous donne l’Esprit !

Soliste : Dieu se donne lui-même, créateur de la vie !

 

Eau vive qui donne la vie, eau qui vivifie les eaux mortes,

Eau vive qui vient de la vie, eau qui purifie l’eau stagnante,

Eau vive qui rend à la vie, eau qui réveille l’eau dormante.

 

Celui qui boira de cette eau ne connaîtra jamais la soif.

Celui qui boira de cette eau reçoit l’Esprit qui fait vivre.

Celui qui boira de cette eau deviendra source jaillissante.

 

1ère lecture : Par Moïse, Dieu donne l'eau à son peuple (Ex 17, 3-7)

 

Lecture du livre de l'Exode

 

Les fils d'Israël campaient dans le désert à Rephidim, et le peuple avait soif. Ils récriminèrent contre Moïse : « Pourquoi nous as-tu fait monter d'Égypte ? Etait-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? »
Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! »
Le Seigneur dit à Moïse : « Passe devant eux, emmène avec toi plusieurs des anciens d'Israël, prends le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l'eau, et le peuple boira ! » 
Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d'Israël.

Il donna à ce lieu le nom de Massa (c'est-à-dire : Défi) et Mériba (c'est-à-dire : Accusation), parce que les fils d'Israël avaient accusé le Seigneur, et parce qu'ils l'avaient mis au défi, en disant : « Le Seigneur est-il vraiment au milieu de nous, ou bien n'y est-il pas ? »

 

Psaume :

 

Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur,

mais écoutons la voix du Seigneur !

 

Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !


Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits. 
Oui, il est notre Dieu ; 
nous sommes le peuple qu'il conduit.

Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre coeur comme au désert,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit. »

           

 

2ème lecture : L'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs(Rm 5, 1-2.5-8)

 

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains

 

Frères,
Dieu a fait de nous des justes par la foi ; nous sommes ainsi en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a donné, par la foi, l'accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c'est d'espérer avoir part à la gloire de Dieu. Et l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.

Alors que nous n'étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les coupables que nous étions. — Accepter de mourir pour un homme juste, c'est déjà difficile ; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.

 

Evangile : La Samaritaine et le don de l'eau vive (Jn 4, 5-42 )


Acclamation : Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. Le Sauveur du monde, Seigneur, c'est toi ! Donne-nous de l'eau vive, et nous n'aurons plus soif. Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. (cf. Jn 4, 42.15)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

 

Jésus arrivait à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s'était assis là, au bord du puits. Il était environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l'eau. 
Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
(En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.)
La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.)
Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. »
Elle lui dit : « Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l'eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser. »
Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
La femme répliqua : « Je n'ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n'as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari : là, tu dis vrai. »
La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l'adorer est à Jérusalem. »
Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l'heure vient où vous n'irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l'heure vient — et c'est maintenant — où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent, c'est en esprit et vérité qu'ils doivent l'adorer. »
La femme lui dit : « Je sais qu'il vient, le Messie, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, c'est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis. »

Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
« Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? »
Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus.

Pendant ce temps, les disciples l'appelaient : « Rabbi, viens manger. »
Mais il répondit : « Pour moi, j'ai de quoi manger : c'est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
Les disciples se demandaient : « Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? »
Jésus leur dit : « Ma nourriture, c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre.
Ne dites-vous pas : 'Encore quatre mois et ce sera la moisson' ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson.
Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur.
Il est bien vrai, le proverbe : 'L'un sème, l'autre moissonne.'
Je vous ai envoyés moissonner là où vous n'avez pas pris de peine, d'autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. »

Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m'a dit tout ce que j'ai fait. »
Lorsqu'ils arrivèrent auprès de lui, ils l'invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours.
Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : « Ce n'est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l'avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c'est vraiment lui le Sauveur du monde. »

 

Prière universelle :

  

  1. Nous te prions, Seigneur, pour Samia, Stella, Samuel, Hervé et Mattéo  qui se préparent au baptême et vivent aujourd’hui (qui vivront demain)   leur premier scrutin. Comme la Samaritaine, qu’ils se laissent atteindre par le regard du Christ pour qu’il avive leur faim de ta Parole et leur soif de mieux te connaître. (silence)

 

  1. Nous te prions, Seigneur, pour les groupes «  Aller au cœur de la foi » qui, cette année, vont lire, méditer et  partager   l’Evangile selon saint Marc. Qu’ils puisent dans l’eau vive de ta Parole le courage de témoigner de Toi auprès de ceux qui te cherchent. (silence)

 

  1. Nous te prions, Seigneur, en cette journée  internationale de la femme, pour toutes les femmes du monde. Nous te confions tout particulièrement celles qui souffrent de discrimination,  de la guerre, de l’esclavage, de la pauvreté. Que leurs droits soient respectés, que leur dignité soit reconnue et qu’elles aient l’espoir d’un avenir meilleur. (silence)

 

  1. Nous te prions, Seigneur, pour notre communauté. Qu’elle soit toujours accueillante à ceux qui la rejoignent et en particulier aux catéchumènes. Que sa prière les soutienne pour qu’ils portent la Bonne nouvelle à leurs amis et dans le monde.  (silence)

 

Chant de communion :

 

Recevez le Corps du Christ, Buvez à la source immortelle.

 

1 - Adorons le Corps très saint du Christ, l'Agneau de Dieu,

Le Corps très saint de Celui qui s'est livré pour notre salut.

 

2 - Le Corps très saint, de Celui qui a donné à ses disciples,

Les mystères de la grâce, de l’Alliance Nouvelle.

 

3 - Le Corps très saint, qui a justifié la pécheresse en pleurs,

Le Corps très saint, qui nous purifie par son sang.

 

4 - Le Corps très saint, qui a lavé les pieds de ses disciples, avec l'eau,

Le Corps très saint, de Celui qui a purifié leur cœur avec l'Esprit.

 

5 - Qui mange de ce pain et boit de cette coupe,

Celui-là demeure en Dieu et Dieu demeure en lui.

 

6 - Nous avons rompu le pain, et béni la coupe du salut,

Que ton sang, ô Christ, soit pour nous la source de la Vie.

 

7 - Approchons-nous de l’autel du Seigneur, avec un coeur purifié,

Et comblés de l’Esprit, rassasions-nous de la douceur du Seigneur.

 

8 - Vois ton peuple ici rassemblé, dans le parfum de la joie,

Accorde-lui de rester dans la paix et dans l'amour fraternel.

 

Chant d'envoi :

 

1. L’heure est venue de grandir dans la foi !

Voici le temps de la faim, de la soif !

Gardez confiance, ouvrez le Livre.

Voici le pain, voici l´eau vive !   

 

2. L´heure est venue d’affermir votre cœur !

Voici le temps d’espérer le Seigneur!

Il est tout près, il vous appelle.

Il vous promet la vie nouvelle.

Vivons en enfants de lumière

 

Sur les chemins où l´Esprit nous conduit : que vive en nous le nom du Père !

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