PAPE FRANCOIS : LA FOI EST REVOLUTIONNAIRE
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« Aujourd’hui, je voudrais que tous, nous nous demandions avec sincérité : en qui mettons-nous notre confiance ? En nous-mêmes, dans les choses, ou bien en Jésus ? Nous sommes tentés de nous mettre au centre, de croire que nous sommes seuls, nous, à construire notre vie, ou que celle-ci est rendue heureuse par la possession, par l’argent, par le pouvoir. Mais il n’en est pas ainsi ! Certes, l’avoir, l’argent, le pouvoir peuvent donner un moment d’ébriété, l’illusion d’être heureux ; mais, à la fin, ce sont eux qui nous possèdent et nous poussent à avoir toujours plus, à ne jamais être rassasiés. “Mets le Christ” dans ta vie, mets en lui ta confiance et tu ne seras jamais déçu !
Voyez, chers amis, la foi accomplit dans notre vie une révolution que nous pourrions appeler copernicienne, parce qu’elle nous enlève du centre et le rend à Dieu (…). La foi est révolutionnaire ! »
Extrait du discours du pape à la fête d’accueil des jeunes aux JMJ, le 25 juillet
« Constructeurs d’une Église plus belle et d’un monde meilleur »
« Nous venons de rappeler l’histoire de saint François d’Assise. Devant le crucifix, il entend la voix de Jésus qui lui dit : “François, va et répare ma maison.” Et le jeune François répond avec rapidité et générosité à cet appel du Seigneur : réparer sa maison. Mais quelle maison ? Peu à peu il s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas de faire le maçon et de réparer un édifice de pierres, mais de donner sa contribution à la vie de l’Église ; il s’agissait de se mettre au service de l’Église, en l’aimant et en travaillant. (…)
Jésus nous demande de le suivre toute la vie, il nous demande d’être ses disciples, de “jouer dans son équipe”. Je pense que la majorité d’entre vous aime le sport. Et ici, au Brésil, comme en d’autres pays, le football est une passion nationale. Eh bien, que fait un joueur quand il est appelé à faire partie d’une équipe ? Il doit s’entraîner, et s’entraîner beaucoup ! Il en est ainsi dans notre vie de disciple du Seigneur. (…)
Quand on demandait à Mère Teresa de Calcutta : qu’est-ce qui devait changer dans l’Église, elle répondait : toi et moi ! (…)
Vous êtes les constructeurs d’une Église plus belle et d’un monde meilleur. »
Veillée sur Copacabana, 27 juillet