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LA REVUE DE PRESSE

  • PAROISSE DE MARTIGUES

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Cardinal Tauran

 

« Je vois bien qu’aujourd’hui l’islam fait peur : l’opinion publique ne comprend pas comment on peut dialoguer, d’un côté, alors que, de l’autre, certains commettent la violence au nom de la religion. À mes yeux, une partie du problème vient de l’ignorance réciproque : même après tant d’années, nous ne nous connaissons pas suffisamment ! D’où l’importance, là encore, de l’éducation à l’école…

Quant à ceux qui le pratiquent déjà, je dirais que ce dialogue avec les musulmans dure depuis 1 400 ans et qu’il a connu des hauts et des bas. Nous devons persévérer et penser que, si le mal est contagieux, le bien l’est aussi.

Le pape François nous invite sans cesse à aller aux « périphéries » : c’est sans doute un appel à élargir sans cesse notre tente, à multiplier les invitations. De toute façon, il n’y a pas d’alternative : soit nous choisissons le dialogue, soit c’est la guerre… Plus il y a de conflits, et plus il nous faut insister sur le dialogue. « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière », écrivait Edmond Rostand. »

 

(Journal La Croix du 6/1/2015)

 

Henri Madelin, Service jésuite Européen

 

« Parce que les droits humains sont précieux, nul ne devrait pouvoir en abuser. Or aujourd’hui on voit naître des malentendus dans l’usage des droits, souvent couplés à des habitudes de consommation ostentatoires insupportables pour tous les démunis de nos sociétés. Néfaste est la tendance actuelle qui pousse à une revendication toujours plus grande des droits individuels.

 

Droits et devoirs doivent marcher de pair. Tout être humain est lié à un contexte social dans lequel ses droits et ses devoirs sont connexes à ceux des autres et au bien commun de la société elle-même. Sans ouverture au transcendant, la centralité de la personne humaine se trouve à la merci des modes et des pouvoirs du moment.

 

Sans ancrage à des références transcendantes, l’hyper-individualisme envahit le champ social et les personnes à distance les unes des autres deviennent des « monades », sortes de toupies tournant sans cesse sur elles-mêmes sans se soucier du devenir des autres. Or la personne ne se comprend que comme conscience de soi et relation aux autres. »

 

(Journal La Croix du 6/1/2015)

 

Alfred Grosser

 

« "Il s’agit de mettre en œuvre la proposition formulée par le jésuite François Varillon : « Faire que l’Autre soit – et qu’il soit autre. » Non pas le former à l’image qu’on a de soi, mais à le faire progresser en humanité puis lui laisser sa liberté. »

(Journal La Croix du 7/1/2015)

 

Régis Debray

 

« La fraternité, c’est la reconnaissance d’une paternité symbolique. On est frères en Christ, en une valeur qui vous dépasse. Il n’y a pas de fraternité sans sacralité. Aujourd’hui, on vit dans l’illusion de l’individu qui est son propre père. Ça ne marche pas. »

 

« On a remplacé la molécule par les atomes. Pour retrouver la communion, il faut retrouver la molécule. Les atomes juxtaposés, c’est la guerre de tous contre tous. L’idée aussi que le bonheur est la valeur suprême. Or, le bonheur, c’est l’individu. L’illusion d’autosuffisance de l’individu contemporain ne le mène pas bien loin. »

 

« Qu’est-ce qu’une sacralité ? C’est ce qui ne se marchande pas, ne se négocie pas, c’est ce qui polarise la limaille et fait d’un tas un tout. La sacralité est ce qui dépasse les hommes, ce qui peut les unir. Mais c’est aux hommes de choisir ce qui les dépasse. »

 

(Journal La Croix du 13/1/2015)

 

La Croix 

 

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