DISPONIBLES A L'ELAN MISSIONNAIRE !
-
« La Moisson, nous dit Jésus, est abondante. »
« Je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
C’est au sein même de ces deux demandes du Christ qu’il nous est possible de parler de témoignage, de présence.
Il y a eu le grand élan missionnaire vers différents pays du monde. Des hommes et femmes : prêtres, religieux, religieuses ont tout quitté pour aller annoncer Jésus-Christ, Ressuscité, qui a révélé l’Amour de DIEU pour le genre humain. Ces hommes et ces femmes ont élargi dans des dimensions planétaires la Moisson. Ces missionnaires devinrent des spécialistes sur qui, il faut bien le reconnaître, les chrétiens de la métropole se sont déchargés de cette responsabilité. Nous les admirions, à juste titre d’ailleurs ! Et nous allions jusqu’à penser plus ou moins consciemment, qu’il y a d’un côté les ouvriers de la moisson et de l’autre les simples chrétiens qui applaudissent, confortablement installés sur les gradins du stade, mais sans descendre sur la pelouse : à nous de jouer. Le Père Benoît, dimanche dernier mettait l’accent sur cet aspect.
A la lecture des Evangiles relatant ces affirmations de Jésus, l’Eglise nous rappelle : « Tout chrétien doit être missionnaire. »
Mais le Peuple de DIEU reste coupé en deux : d’un côté les Evêques et tous les actifs de la moisson, de l’autre l’immense foule qui ne se sent pas vraiment concernée.
Le texte de Luc, à première vue, semble bien adopter l’idée des spécialistes de l’Evangélisation : après les douze, les soixante-douze. Mais soixante-douze est symbolique, c’est un mot qui a désigné toutes les nations : toujours les horizons vastes et sans limites de la planète terre. L’envoi des Soixante-douze marque le début du grand élan qui allait caractériser l’Eglise primitive : être toute entière missionnaire.
C’est bien l’invitation qui nous faite en ce 14éme dimanche des temps, dit ‘ordinaires’.
Quel est en ce moment notre propre dynamisme ?
Cultivons–nous à la fois un nécessaire « entre nous » ou l’espérance des moissons abondantes ?
Essayons frères et sœurs de partager la joie de croire.
Ouvrons notre porte à l’Esprit-Saint.
Refusons d’avoir peur.
Annonçons Jésus-Christ Ressuscité.
Rendons vivante notre communauté paroissiale.
Vivons la relation fraternelle.
Ces quelques pistes nous sont proposées par notre Diocèse.
L’époque des vacances estivales est propice à la détente, au repos, au tourisme.
Profitons justement de ce temps privilégié, pour être disponibles à l’élan missionnaire qui s’amplifiera à la reprise de nos différentes activités.
C’est la grâce que nous pouvons nous souhaiter en ces mois de Juillet et d’Août.