PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC

Notre « communion » est différente aujourd’hui. Nous ne pourrons pas communier au corps et au sang du Christ.

Mais il existe d’autres communions : une autre communion est de « communier » à la personne du Christ. Cela suppose que nous l’ayons rencontré et que nous lui ayons ouvert la porte de notre cœur.

Cela suppose non seulement que nous l’ayons rencontré et ouvert cette porte de notre cœur, mais aussi que nous ayons tout fait pour qu’Il demeure en nous. C’est le désir le plus profond du Christ : demeurer en nous, demeurer dans notre cœur. Il veut demeurer en nous jusqu’à la fin de notre vie terrestre pour que nous puissions le retrouver quand notre âme ira à sa rencontre après notre mort.

Le mot « DEMEURER » se retrouve au moins 10 fois dans le chapitre 15 de l’Evangile de Jean. Relisons ce chapitre 15 dont voici un extrait :

« Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15, 4-5)

L’Eucharistie nous a été donnée par le Christ pour « faire mémoire de Lui, de sa résurrection et de son Sacrifice de la Croix » L’Eucharistie nous a été donnée par le Christ pour qu’en faisant mémoire de Lui et de son Sacrifice, nous puissions vivre de Lui et « devenir Lui ». « Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps. » (1 Cor 12-27). Ainsi je communie au corps du Christ pour devenir Son Corps avec tous ceux qui croient en Lui et qui demeurent en Lui.

Chacun, ce soir, nous relirons cette Parole de Dieu qui est la Parole du Christ, le Verbe de Dieu, le Fils Unique du Père… Nous pouvons lire Saint Matthieu qui est l’Evangéliste de cette année A.

« Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, à nouveau, avec vous dans le Royaume de mon Père. » (Matthieu 26, 26-29)

Père Thierry-François, prêtre