PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC

​Double fête en ce 1er mai ! La plus importante : « la résurrection du Seigneur Jésus ! ». Mais c’est aussi la fête de Saint Joseph-travailleur !

​C’est saint Pierre qui, le jour-même de la Pentecôte, prend la parole et annonce la résurrection de Jésus : « Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir. » (Actes 2, 23-24)

​Peu de jours après, dans le Temple de Jérusalem, Pierre annonce de nouveau la résurrection du Seigneur Jésus : « Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier. Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts, nous en sommes témoins. » (Actes 3, 14-15)

​La résurrection du Christ est le cœur de notre foi chrétienne. Elle permet de relire tout ce qui a précédé cet évènement, en particulier la Passion et la mort de Jésus sur la croix. Cet évènement de la résurrection du Christ s’est passé dans le silence du tombeau et n’a pas eu de témoins. Par contre, après sa résurrection, Jésus est apparu vivant à de nombreux témoins. Il est apparu à Marie-Madeleine, aux Saintes femmes, aux disciples d’Emmaüs, aux apôtres qui ne pouvaient pas y croire… Et si Jésus est apparu à ces témoins, c’est bien parce qu’il était impossible, à ces témoins de sa vie, de croire que Celui qu’ils avaient connu et aimaient,puisse être de nouveau vivant. Comment croire qu’un mort puisse revenir à la vie si on ne le rencontre pas vivant ? C’était impossible sauf pour Jean qui aperçoit le linceul affaissé dans le tombeau, comme si le corps s’était instantanément volatilisé : « En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. » (Jean 20, 5-9) Jean n’a pas encore vu le ressuscité mais il croit en voyant le linceul, sans le corps de Jésus à l’intérieur.

​Si nous croyons à cette résurrection du Christ, nous devenons à notre tour des témoins : témoins du témoignage des apôtres, témoins parce que nous croyons à ce témoignage de ceux qui ont vu Jésus ressuscité mais témoins aussi parce que nous croyons à cette résurrection. Jésus nous invite à croire. Jésus dira à son apôtre Thomas: « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » (Jean 20, 29)

​​​​​​​Pere Thierry-François