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FRATERNITÉ, EGALITÉ, LIBERTÉ

  • PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC
FRATERNITÉ, EGALITÉ, LIBERTÉ

Ecoutons le prophète Isaïe : « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ; les pans de son manteau remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux pour se couvrir le visage, deux pour se couvrir les pieds, et deux pour voler. Ils se criaient l’un à l’autre : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers ! Toute la terre est remplie de sa gloire. » Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait, et le Temple se remplissait de fumée. Je dis alors : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! » L’un des séraphins vola vers moi, tenant un charbon brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel. Il l’approcha de ma bouche et dit : « Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. » J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ? » Et j’ai répondu : « Me voici : envoie-moi ! » (Isaïe 6, 1-8)

 

            Le même Isaïe qui a peur en face du Dieu de l’univers, demande, quelques instants après, à ce Dieu de l’univers de l’envoyer en mission, comme messager.

« Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ?  Me voici : envoie-moi ! ... »

 

            Le même Isaïe qui était apeuré, devient courageux.

« Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures… »

 

            Le même Isaïe se reconnaît pécheur et se sait purifié de son péché.

« Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné... » 

 

            Nous aussi, nous devons commencer par reconnaître ce Dieu de l’univers, créateur du monde, tellement plus grand que l’homme… Il est le « Tout autre ! »

 

            Puis nous devons reconnaitre nos péchés et Lui en demander pardon.

 

            Puis nous comprendrons que ce Dieu de l’Univers, inaccessible, s’est fait l’un de nous.

« Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. » (Jean 1, 14)

 

            Devenu notre frère en humanité dans la personne de Jésus de Nazareth, Dieu s’est fait tout proche de chacun d’entre nous. Il nous parle. Nous pouvons, comme Isaïe, lui parler, nous confier à Lui. Il est devenu notre « frère ».

 

            Comme Dieu, comme Jésus-Christ qui est Dieu fait homme, reconnaissons tous les hommes, hommes et femmes, comme nos frères, frères et sœurs. J’espère que la devise de la France sera un jour inversée et deviendra : « Fraternité, égalité, liberté ! »

                                                                                                                                                                                                   

                                                                                                                               Frère Thierry-François

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