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LE JOUR DE L'ÉLECTION ARRIVA

  • PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC
LE JOUR DE L'ÉLECTION ARRIVA

Le dimanche 23 janvier 1994, alors que je faisais les Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola (A Penboc’h, en Bretagne), la grande retraite des « 30 jours », le jour de « l’élection » arriva.

 

Jésus vint me donner une confirmation totale de ma vocation de Frère de la Parole, en même temps qu’Il me confirmait dans mon désir de rejoindre Mère Teresa de Calcutta. Je dis à Jésus, ce jour-là, dans la chapelle, me fondant totalement dans la parole de Pierre : « Ordonne-moi de venir à Toi ! » (Mt 14, 28). J’entendis distinctement sa réponse : « VIENS ! ». Or j’étais seul dans cette chapelle. Je fus alors transporté en Lui et Il me mit dans le cœur deux paroles : « Vivre une contemplation amoureuse de sa personne ! (En particulier dans l’Eucharistie) » et « vivre un désir (intense) de connaissance et un amour (profond) de la Parole ! »

 

 

Depuis ce jour, inlassablement, je me suis, un peu plus, centré sur le Christ, et j’ai essayé d’être à l’Ecoute de sa Parole. En même temps j’ai assuré les missions de prêtre qui m’étaient confiées dans le diocèse d’Aix-en-Provence, après la fermeture de la Fraternité de la Parole, à Rome, en 1995.

 

Trente ans après cet évènement, beaucoup de paroles de Paul m’habitent le cœur et l’esprit, mais particulièrement cette parole du grand apôtre à Timothée :

 

 

« 02 proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. 03 Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. 04 Ils refuseront d’entendre la vérité pour se tourner vers des récits mythologiques.

05 Mais toi, en toute chose garde la mesure, supporte la souffrance, fais ton travail d’évangélisateur, accomplis jusqu’au bout ton ministère. 06 Moi, en effet, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. 07 J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. 08 Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse. » (2 Thimothée 4, 2-8)

 

« God bless you ! » répétait tout le temps Mère Teresa. « Que Dieu vous bénisse ! »

 

                                                                                   Père Thierry-François

 

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