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FESTIVAL CINEMA ET SPIRITUALITE 2012 A AIX

  • PAROISSE DE MARTIGUES
Comme chaque année, Chrétiens Cinéma propose un festival au mois de mars, dont vous trouverez ci-dessous le thème et les dates de projection.
 
 
 
        « Comme s’ils voyaient l’invisible »
 
 
 
Trois soirées, 7 cours de la Trinité, Salle Chêne de Mambré, à Aix-en-Provence, de 18H30 à 22H.
 
Pour chaque soirée, trois moments : projection du film, pause-pizza et soirée-débat.
 
 
 
Le cinéma, art de l’image en mouvement, soutenue par la parole et la musique, semble être un art du visible : sur l’écran, on voit des personnages, des scènes, des paysages, on est captivé par une histoire. Et pourtant, presqu’autant que la musique, dès qu’il devient œuvre d’art, le cinéma nous conduit du visible vers l’invisible. C’est le cas en particulier chez de grands auteurs, qui savent révéler ce qui est inaccessible aux yeux, la vie intérieure des personnages évoqués, la dimension insaisissable de toute existence humaine, l’au-delà que n’atteignent que l’intuition, les émotions, le souvenir.

Un condamné à mort
 
 
 
Jeudi 15 mars
« Un condamné à mort s’est échappé »,
de Robert Bresson (1956)
 
 
 
Un chef d’œuvre très caractéristique de Robert Bresson, qui plus que tout autre a su partir du visible pour évoquer l’invisible : la justesse du moindre détail, la précision de la mise en scène presque abstraite transforme ce récit d’évasion en une grande aventure intérieure : « un récit d’action braqué sur l’aspect matériel des choses pour atteindre à travers lui l’intérieur des personnages » (Jacques Lourcelles). On a pu y voir aussi « le plus beau film visible sur le courage ».
 
 

Le salon de musique
 
 
Lundi 19 mars 
« Le salon de musique », de Satyajit Ray (1958)
 
 
 
Le grand cinéaste indien, qui est aussi un poète et un musicien, évoque dans ce chef d’œuvre en noir et blanc, de manière bouleversante, le destin d’un grand propriétaire terrien du Bengale, qui voit survenir la fin de son monde. Ce film est à l’univers de l’Inde ce que « Le Guépard » est à l’univers de la Sicile. La place centrale de la poésie et de la musique rend ce destin particulièrement émouvant.

  Poetry
 
 
Jeudi 22 mars 
« Poetry », de Lee Chang Dong (Corée, 2010) 
 
 
 
Après deux chefs d’œuvres anciens, un film récent, mais d’un grand cinéaste coréen, un temps ministre de la culture de son pays ; son film a obtenu le Prix du scénario au Festival de Cannes. Au centre du film, le destin d’une vieille dame, affrontée à la fois à la maladie et à un drame provoqué par son petit-fils, mais qui garde sa dignité et son amour pour la poésie. Par la beauté des images et par l’échappée vers la poésie, ce film est aussi une ouverture sur l’invisible, sur ce qu’il y a d’unique et d’indicible dans toute destinée humaine.
 
 
 
 
 
 
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