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NOTRE-DAME DE MISERICORDE : EXPOSITION LAUTERJUNG - DERNIERS JOURS

  • PAROISSE DE MARTIGUES

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  Dernière semaine d'ouverture de la Chapelle

Notre-Dame de Miséricorde 

    Jusqu'au 13 octobre de 14h à 19h

 

Dans le cadre de Marseille Provence 2013, de l'itinéraire d'art contemporain Ulysses piloté par le Fonds régional d'art contemporain de Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Ville de Martigues organise, en accord avec la paroisse, dans la chapelle Notre-Dame de Miséricorde l'exposition du film de l'artiste Fabrice Lauterjung spécialement produit à cette fin, dénommé

 

Et quand il eut passé le pont...

 

Cette exposition sera visible jusqu’au 13 octobre les après-midis de 14h à 19h, du mardi au dimanche en dehors des célébrations cultuelles.

 

Il s'agit d'une proposition artistique alliant images en mouvement, lectures à haute voix ou musique, et écriture défilant en surimpression sur les images filmées, apparaissant et disparaissant.
   

Très vite on ne distingue plus le vrai du faux, le réel du figuré, l’objectif du subjectif. L’essentiel n’est pas le visible, mais le sensible.

A la chapelle Notre-Dame de Miséricorde, Fabrice Lauterjung présentera un travail développant une narration sur le thème du pont comme lien qui relie et qui sépare.

Cela viendra résonner avec la valeur patrimoniale du lieu et sa vocation d’espace de silence et de méditation.

Par ailleurs, le projet ayant été inspiré par le panorama visible depuis la chapelle, l'oeuvre fera écho au paysage et pourra apporter un nouveau regard sur le territoire.

Modalités pratiques :
   

- Visites commentées gratuites pour le public individuel, sans réservation tous les jeudis à 17h et les dimanches à 16h30 (durée 1h).
    
 

 

Biographie de Fabrice Lauterjung

Né en 1978, vit et travaille à Chassieu (Rhône)

DNSEP de l'Ecole Supérieure d'Art et Design de Saint-Etienne, 2003
Post-diplôme de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon, 2004
Enseignant à l'ESADSE et à l'Université Jean Monnet, Saint-Etienne

 

"Filmer ne serait pas tant fixer des instants que leur impossible itération. Là est l’enjeu de ce qui serait ma définition du cinéma. D’abord enregistrer des images – comme on tend l’oreille pour écouter d’anciennes fables – puis, écouter ce qu’elles racontent : extraire de leur contenu manifeste un contenu latent.
Si l’espace urbain est souvent le théâtre de mes errances, il est avant tout prétexte à la déhiscence des images qui le capturent. Le rythme des grandes villes est propice aux surprises et ne se piste qu’en pointillé – à la cadence d’un mécanisme d’enregistrement. Si l'usage de la pellicule Superhuit est fréquent, c'est d'abord pour son métrage bref – 15 mètres, durée fugace. Ensuite interviennent ses propriétés argentiques, qui mettent à distance le résultat de son origine : impossible en effet d’avoir instantanément accès aux choses filmées, d’abord doiventelles être développées. Cette attente participe à l’élaboration narrative qui s’ensuivra : aux images du filmage que la mémoire conservait imparfaites, se superposent celles fixées sur la pellicule développée, une fois visionnée. Elles sont ensuite vues et revues, comme mises à la question. Alors, comme ces fables que, par devoir, nous transmettons à notre tour, les images qui l’ont fait naître assignent à la parole un nouvel espace : le film.

A cette approche dominant mon travail, s'ajoute une série d'expériences – certaines cinématographiques encore, d'autres vidéomusicales, d'autres enfin textuelles – que je nomme "de circonstances", plus contraintes, mais tout autant constitutives de ma démarche."

 

Fabrice Lauterjung : L'art dans les chapelles (cliquer)

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