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VENDREDI 1ER DÉCEMBRE : SAINT ÉLOI, PATRON DES MÉTALLURGISTES

  • PAROISSE DE MARTIGUES

 

Messe vendredi 1er décembre à 18h

Église de Notre Dame de Bon Voyage (Port de Bouc)
 

 

Originaire de Chaptelat dans le Limousin, "le bon saint Eloi" appartenait à une famille de paysans aisés qui travaillaient eux-mêmes leur domaine, à la différence de tant de grands propriétaires qui les faisaient cultiver par de nombreux esclaves.

 

Il laissa à l'un de ses frères le soin du domaine et entra comme apprenti orfèvre dans un atelier où l'on frappait la monnaie royale selon les méthodes romaines anciennes.

 

Il gardait une partie des revenus venant de sa famille et il les employa au service de la charité des pauvres.

 

Il était aussi habile dans les émaux que dans les ciselures d'or fin.

Ces qualités professionnelles allaient de pair avec une scrupuleuse honnêteté.

 

Lorsqu'on lui demanda d'exécuter un trône d'or pour le roi Clotaire II (613-629), il en fit un deuxième avec l'or en surplus qu'il ne voulait pas garder pour lui-même. Cet acte, étonnant pour l'époque, lui valut la confiance du roi qui lui demande de résider à Paris, comme orfèvre royal, fonctionnaire de la Trésorerie royale et conseiller à la cour.

 

Nommé monétaire à Marseille, il rachètera de nombreux esclaves que l'on vendait sur le port.

 

Lorsque Dagobert devint roi en 629, il est rappelé à Paris où il dirige les ateliers monétaires du royaume franc, qui se trouvait à Paris sur le quai des Orfèvres et près de l'actuelle rue de la Monnaie. Il reçoit, entre autres, la commande d'orner les tombes de sainte Geneviève et de saint Denis. Il réalise des châsses pour saint Germain, saint Séverin, saint Martin et sainte Colombe et de nombreux objets liturgiques pour la nouvelle abbaye de Saint-Denis.

 

Pour son honnêteté, sa franchise sans flagornerie et la qualité de son jugement pacifique, il avait la confiance du roi qui le faisait souvent appeler près de lui et lui confia même une mission de paix après du roi breton Judicaël.

Grande était la piété et la vie de prière de ce laïc qui allait souvent aux offices monastiques.

 

En 632, il fonde le monastère de Solignac au sud de Limoges et un an après, dans sa propre maison de l'île de la Cité, le premier monastère féminin de Paris dont il confiera la charge à sainte Aure.

 

Un an après la mort de Dagobert qu'il avait assisté dans ses derniers moments, il quitte la cour en même temps que saint Ouen qui y était conseiller référendaire et chancelier. Comme lui, il entre au séminaire et est ordonné prêtre.

Le même jour, le 13 mai 641, ils reçoivent l'épiscopat, saint Ouen comme évêque de Rouen et, lui, comme évêque de Noyon et Tournai, un diocèse qui s'étend jusqu'à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise.

 

Il meurt en 660.

 

A Paris, une église lui est dédiée dans le quartier parisien des ferronniers d'art et des ébénistes, l'église Saint-Eloi reconstruite en 1967.

 

Son habilité comme orfèvre le fit très tôt choisir comme saint patron par les orfèvres eux-mêmes, les métiers du fer, et les maréchaux-ferrants et par extension, des forgerons, métallurgistes, quincailliers, serruriers. protecteurs des chevaux et à ce titre des cultivateurs, charretiers, mécaniciens et garagistes.

 

Le 1er décembre, c’est donc la fête de saint Eloi, patron des  métallurgistes, de ceux qui travaillent le fer et l’acier. (Notamment à Fos)

 

Dans l’Armée de l’Air et l’aéronautique, saint Eloi est également le patron des mécaniciens, car depuis 1934 (création de l’AA), cette fête est l’occasion pour tous les "mécanos" de se retrouver réunis sans autre but que de partager des moments de convivialité. (Notamment à Istres)

C’est une journée particulière où la hiérarchie s'efface, une journée qui renforce les liens de cohésion entre les différentes spécialités. Cette cohésion qui est le ciment des valeurs indispensables dans l’exercice du métier.

 


 

Le tableau de l'Eglise saint Louis d'Anjou, à Ferrières, représente saint Eloi et saint Jean-Baptiste.

 

Saint Eloi, patron des orfèvres et forgerons - qui ont surement commandé le tableau - est représenté priant saint Jean-Baptiste invoqué contre la peste dont est atteint l'enfant à droite.

 

S
Merci pour l'article
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J
merci
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