PAROISSES DE MARTIGUES ET PORT DE BOUC

Aujourd’hui, je voudrais aborder la Parole de Dieu, en revenant sur un principe de base essentiel dans le comportement de Jésus de Nazareth. Il fait TOUJOURS la différence entre la personne et ses actes. Il fait TOUJOURS la différence entre la théorie et la pratique. Il fait TOUJOURS la différence entre les moyens et la finalité. 
 

​La finalité c’est d’aimer Dieu et d’aimer son prochain. Le moyen c’est de vivre les 10 commandements. « Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. » (Matthieu 5, 18-19)

​Pour bien comprendre l’enseignement et le comportement de Jésus, prenons l’exemple de ce que dit Jésus du mariage. Ensuite, regardons ce que Jésus dit et fait, quand il rencontre la Samaritaine.

« Jésus répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fithomme et femme, et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Matthieu 19, 4-6)

​Dans cette situation Jésus parle du mariage. Il enseigne sur le mariage. Il donne le principe du mariage. Le mariage est unique : « ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ».

​Ensuite Jésus rencontre une Samaritaine qui a eu 6 hommes dans sa vie : « Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » (Jean 4, 13-18)

​Cette fois Jésus est dans une situation concrète, la rencontre d’une Samaritaine. Il sait, dès le début de la rencontre, que cette femme a eu 5 maris et que l’homme qu’elle a maintenant, n’est pas son mari. Jésus comprend qu’elle cherche en vain l’amour idéal. Il ne la juge pas. Il ne la condamne pas. Il lui indique le chemin de l’amour vrai que Lui, Jésus, donne, « cette eau vive de l’amour ».

​L’adaptation de Jésus à la situation de vie, de cette samaritaine, ne remet absolument pas en cause le principe du mariage : « ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ».

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Père Thierry-François